avril 26, 2024

Chasse à l’homme au camp Tsatshi : F. Tshisekedi déguerpit les officiers détachés à la sécurité de Joseph Kabila.

S’il existait une compétition sur le goût pour le scandale, Félix Tshisekedi en sortirait, à coup sûr, avec une médaille d’or sur son coup. Du dossier 100 jours, son bidon procès et tous les acquittements, en passant par la libidinale affaire Gisèle Mpela, sans oublier les multiples dossiers de détournement ; en quatre ans, le fils d’Etienne Tshisekedi nous a servi toutes les sauces en matière des scandales. Ce qui se tourne, à l’instant, est un autre, mais qui peut, malheureusement, avoir des conséquences fâcheuses pour lui- même, et pour la république toute entière.

Invraisemblable

Ce mercredi 07 septembre, le général Kabi, Chef d’Etat-major de la sécurité présidentielle, se présente dans les maisons de certains hauts gradés de la garde républicaine, avec un message surprenant : « sur ordre du commandant suprême, Félix Tshisekedi, vous avez 72 heures pour libérer vos maisons ». Un message mis en exécution ce vendredi avec un déguerpissement sauvage et brutal que les concernés ne savent expliquer à ces jours. Sur la liste des victimes figurent notamment le général Doudou Kabwe, actuellement au front dans l’Est du pays, le colonel Zorro, ancien chef adjoint des opérations de la garde républicaine et actuellement chef état- major de la sécurité de l’ancien président Joseph Kabila et le major Ben Kalala, détaché actuellement dans l’unité de protection de Joseph Kabila. Les trois hommes occupaient des villas au sortir de la cité de l’OUA. C’est un énième sandale dans la mesure où rien ne peut, logiquement, justifier un tel comportement à l’encontre de ces militaires, réguliers et encore actifs au sein des forces armées. A en croire des informations glanées par les militaires déguerpis, leur péché, c’est le fait d’être détachés, officiellement d’ailleurs, à la sécurité de l’ancien président Joseph Kabila. Ce calvaire, les militaires commis à la garde de Joseph Kabila le vivent depuis un temps. Un exemple patent ; ils ont, tous, été privés, contrairement aux autres de leurs collègues, de 800 mille francs congolais qui sortent, chaque année, pour la rentrée scolaire.

Attention, danger !

Les observateurs les plus avisés tirent la sonnette d’alarme. Cette discrimination qu’installe le Président Félix Tshisekedi sera de nature à l’insécuriser. En effet, venu au pouvoir après un processus frauduleux, Félix Tshisekedi est aujourd’hui protégé par des militaires, formés et compagnons d’arme, de ceux qu’il maltraite. La sagesse voudrait donc qu’il prenne de la hauteur et se comporte en bon père de famille, au lieu de créer des camps au sein même d’une unité, censée le sécuriser. Il est de l’intérêt de la république et surtout de son intérêt de stopper ces frustrations et discrimination dans le rang de la garde républicaine.

PERO LUWARA