avril 25, 2024

Chasse à l’homme, détecteur de mensonge, amateurisme : Capitaine Tabu Eboma, le civile belge qui met Félix Tshisekedi en danger.

La simple évocation de son nom fait froid dos et met à nu l’incompétence et l’amateurisme qui caractérisent la gestion du pays depuis que Félix Tshisekedi a pris le pouvoir. Tabu Eboma Tema, c’est son nom. C’est un civile dans l’âme que Félix Tshisekedi a, pourtant, confié la responsabilité de diriger sa sécurité rapprochée. De nationalité belge, Tabu Eboma Tema, vigile des grands espaces commerciaux à Bruxelles, avec comme mission principale de pousser des caddies lourds pour les clients, est un « pire petit »du président de la RDCongo. A l’accession de son « vieux » à la magistrature suprême, le vigile belge atterrit à la présidence de la république. En août 2020, sa présence inutile à la présidence gène, il est alors proposé à devenir militaire. Une formation alambiquée est montée en sa faveur au centre militaire Kibomango et après 45 jours, il en sort avec le grade surprenant de capitaine et se retrouve bombarder commandant adjoint de la sécurité rapprochée du président de la république(https://cplnews.net/2022/10/23/amateurisme-incompetence-nationalite-etrangere-les-deux-gardes-du-corps-de-felix-tshisekedi-responsables-du-scandale-de-londres-aux-arrets-a-kinshasa/ ). Son incompétence dans ce domaine est patente. Les incidents de Washington et Londres où il a été arrêté pour non-respect des règles en matière de déclaration d’armes sont des exemples qui en disent longs sur cet homme.

Attention, danger  

Civile dans l’âme et incompétent en matière de sécurité, le belge Tabu Eboma Tema entreprend, à peine sorti de sa petite formation, des actions de nature à mettre en danger la sécurité du président Félix Tshisekedi. Il crée vite des clans et pourrit l’ambiance au sein de l’unité chargée de la sécurité présidentielle. Méconnaissant totalement les règles de la discipline militaire, Tabu Eboma Tema ne respecte aucune hiérarchie et se permet de donner des ordres à ses supérieurs : majors, colonels et même généraux. Pour lui, l’oreille et la proximité qu’il a avec Félix Tshisekedi l’exonèrent de toute observance des règles en matière d’armée et de sécurité.

Au début de cette année, Tabu Eboma Tema lance une véritable chasse à l’homme au sein des services de sécurité présidentielle. Toute personne qui ne lui prête allégeance doit partir. En mars dernier, le belge Tabu Eboma Tema invente une histoire, à peine croyable, pour, soit disant, dénicher toute personne qui mettrait en danger la vie du président de la république. Il fait venir au camp

Tshatshi un appareil, qu’il dit être un détecteur de mensonge, conçu par les israéliens, et fait passer les unités entières de la garde présidentielle à cette machine. Pour ceux qui y sont passés, les questions sont plus que saugrenues : avez- vous des frères à l’étranger ? Avez- vous des contacts avec les gens de l’ancien régime de Kabila ? sont parmi les questions que les détecteurs de Tabu Eboma Tema posent aux militaires de la garde républicaine. Au terme de cette manœuvre, à peine croyable, Tabu Eboma Tema fait chasser plus de cinquante militaires de leur travail, avec comme motif qu’ils n’auraient pas réussi au test de détecteur de mensonge. Sur la liste des bannis de Tabu Eboma Tema, le chef des chauffeurs de l’escorte présidentielle, le commandant des motards, des cuisiniers de la cité de l’OUA et  même les protocoles.

Le commandant de l’unité shikata est aussi parmi les hommes chassés. Originaire de la province du Kasai central, le major Guelord Mukeni a été chassé parce qu’originaire de la même province que François Beya, ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi. Tabu Eboma Tema a soulevé des soupçons contre lui et a réussi à l’envoyer en prison, à Ndolo où il est incarcéré depuis plusieurs mois sans aucun jugement. Ces actions de chasse à l’homme ont complétement détruit le morale et l’ambiance dans le rang des militaires chargés de la sécurité présidentielle. Beaucoup ne comprennent pas cette injustice contre leurs compagnons d’armes qui sont chassés par le civile Tabu Eboma Tema et sont depuis privés de leurs rémunérations.

Cette situation n’est pas à l’avantage du pays, encore moins du président de la république lui- même. Une sonnette d’alarme est donc tirée, redresser les choses et calmer les frustrations au sein de la troupe est le remède recommandé à toute urgence pour le bien de tout le monde.

PERO LUWARA