RDC/Adresse à la nation : Félix Tshisekedi, complice ou innocent de l’escroquerie de RAM ?

Comme à l’accoutumée et selon le prescrit de l’article 77 à son dernier alinéa de la constitution du 18 février 2006, qui stipule ” Il (le Chef de l’État) prononce, une fois l’an, devant l’Assemblée nationale et le sénat, réunis en congrès, un discours sur l’Etat de la nation”, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo était bel et bien, lundi 13 décembre devant le Parlement congolais pour son 3e discours à la nation depuis son accession à la magistrature suprême.

Dans son discours d’une heure et trente minutes, le Chef de l’État a abordé quelques questions vitales du pays, mais tout en reconnaissant la léthargie du gouvernement central dit des Warriors dans l’exécution des projets de développement du pays et que le social du peuple demeure intact.

Selon un constat fait par votre rédaction, Félix Tshisekedi n’a pas abordé la question du Registre des Appareils Mobiles (RAM) dans son discours, alors que c’est un problème qui fait couler d’encre et de salive dans le pays, vu la non-traçabilité des fonds perçu depuis le début de cette opération.

D’ailleurs, les commissions économique et financière du parlement congolais (sénat et assemblée nationale) lors de la présentation de leur rapport à des récentes plénières respectives, ont reconnu le non-retracement des fonds prélevés par cette opération de RAM et exigent sa suppression sans délai.

Félix Tshisekedi qui s’est toujours dit soucieux du bien-être de la population, en faisant le sourd-muet devant ce problème, n’est-ce pas une complicité ? Il est clair de le voir et comprendre, alors que toute la population attendait voir le chef de l’État se prononcer dessus enfin de couper court à cette opération dont plusieurs personnes jugent d’escroquerie à ciel ouvert. 

Par Franck Mubeneshay pour le compte de la rédaction de CPL