avril 28, 2024

RDC : le député provincial Mike Mukebayi quitte officiellement l’Union sacrée de la nation

Le député provincial de Kinshasa, élu de lingwala, Mike Mukebayi Nkoso, vient d’annoncer officiellement son départ définitif de la coalition “Union sacrée de la nation” initiée par le chef de l’État y a peu, après la dissolution de celle FCC-CACH.

Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de CPLNews.net, cet élu du peuple évoqué comme raison de son départ de l’Union sacrée, le manque de consensus au sein de cette coalition sur des questions vitales du pays, dit avoir pris une décision particulière en s’assumant et invite Moïse Katumbi président de son parti politique “Ensemble Pour la République” ainsi que ses collègues a claquer aussi la porte pour l’intérêt du peuple congolais

“Vous remarquez qu’en réalité dans l’Union sacrée, y a jamais eu des cadres de concertation comme en avait déplorer le président de mon parti politique, Moïse Katumbi Chapwe, regardez par exemple la loi électorale, avez-vous vu l’Union sacrée réunir ses sociétaires ? Pour pouvoir s’accorder au toujours d’un projet commun de la loi électorale ?” s’exclame-t-il et ajoute

” Ça signifie qu’en finish y aura la volonté d’un groupe à s’imposer sur les autres et dans cette Union sacrée, y a beaucoup d’initiative mal entreprise, nous nous allons répondre de ces initiatives là en 2023, et c’est mal… Et vous me verrez moi défendre la taxe RAM en 2023 ? Prendre l’argent aux pauvres peuples à qui l’État n’a rien donné, pas d’eau, pas d’électricité, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, ils se débrouillent pour la survie avec peu des moyens et la taxe se permet d’aller leur prendre des moyens, c’est inadmissible, je ne peux pas porter de telles initiatives, il est grand temps pour que mon parti prenne ses responsabilités, moi, j’ai pris les miennes individuellement devant l’histoire, fini cette histoire de l’Union sacrée pour moi”

Il sied de noter que, l’Union sacrée enregistre son deuxième départ officiel, après celui de l’honorable Delly sessanga, président du parti Envol, pour la même cause de manque de consensus au sein de cette plateforme politique.

La rédaction