avril 19, 2024

L’orage s’annonce sur la Fatshisphère: Sama Lukondo, Denis Kadima, C. Mboso … sur la liste des sanctions des USA attendues en Octobre

Visiblement le ciel est, petit à petit, en train de s’assombrir sur la tête du régime de Félix Tshisekedi. Vomi à l’intérieur de son pays par des congolais, déçus par sa gouvernance à tâtons, sans vision ou ligne claire;  éclaboussé par des scandales indignes et des affaires de détournement à grande échelle, le Président de la Rdcongo voit ses maigres espoirs à l’étranger s’étioler et ses rares soutiens se retirer. L’orage s’annonce donc et les spécialistes prédisent qu’il sera impétueux pour Félix Tshisekedi et son clan.

L’Américain donne le ton

Un temps présenté comme soutien du pouvoir du fils d’Etienne Tshisekedi, les Etats- unis d’Amérique n’ont, vraiment, pas été des alliés sûrs du régime de Kinshasa. Des multiples voyages du locataire du palais de la nation congolais aux Usa, sans s’approcher même des parvis de la maison blanche, est une preuve éloquente que Washington n’a jamais pris Félix Tshisekedi au sérieux. Kinshasa s’est laissé berner par les « pitreries » de très folklorique Mike Hammer, Ambassadeur américain en poste en RDC, qui a fait avaler des couleuvres à Félix Tshisekedi dont l’incompétence est décriée par son peuple ; lui promettant, sans succès, ciel et terre. Le temps de grâce et de sursis est fini, les Etats- unis, lassés par des agissements incongrus d’un régime « merdique », ont décidé de frapper.

Des dizaines des proches sur la liste des sanctions.

L’administration américaine vient de boucler le dossier et les consultations. La dernière à avoir été consultée, la patronne de la Monusco. Des sources bien introduites, Bintou Keita, aurait apprécié la démarche et encourager les Etats- Unis à accélérer ce processus des sanctions. Ainsi, une dizaine des collaborateurs et proches du Président Félix Tshisekedi sont désormais sur la liste des sanctions des USA qui sera publiée au mois d’Octobre prochain. Pour être efficace, les américains ont réparti les sanctionnés en deux catégories. Primo, ceux qui sont trempés dans le détournement, corruption et entrave au processus électoral. Secundo, les criminels économiques de l’entourage de Félix Tshisekedi parmi lesquels, les têtes pensantes et participants du sulfureux accord que la RD Congo venait de signer avec le controversé homme d’affaire israélien Dan Gentler. Dans cette édition, votre média se penchera sur la première catégorie.

Selon nos informations, cinq responsables de l’actuel pouvoir sont déjà inscrits sur la liste de ces sanctions des Etats- Unis, attendues au mois d’Octobre de cette année. Il leur est reproché des actions subversives tendant à faire entrave au bon déroulement du processus électoral. Il s’agit notamment de Dénis Kadima Kazadi, Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Michel Sama Lukonde, Premier Ministre, Christophe Mboso, Président de l’assemblée nationale, Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat et Jean Pierre Bemba, Président du mouvement de libération du Congo.

Des preuves irréfutables

Des éléments à charge des précités sont tellement patents que les congolais ne rougiront pas de les voir sanctionner par les autorités américaines. Denis Kadima et Sama Lukonde sont accusés de corruption liée au processus électoral dans le marché des ordinateurs électoraux que le RD Congo a passé, il y a peu,  avec la société sud- coréenne Miru System. Tenez, après un accord provisoire, le Président de la Ceni a signé avec  Miru System un contrat d’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs et services connexes pour un montant de 93,75 millions de dollars. Ce qui choque est que, pour le même service et avec les mêmes capacités, la société Gemalto proposait le même marché à la RDCongo pour 52 millions de dollars américains soit un peu plus de 40% moins cher. Alors la question, comment et pourquoi la RD Congo a choisi l’offre la plus coûteuse ? Washington semble avoir la réponse. Le plus de 40 millions de surfacturation seront redistribués, croient savoir nos sources, dans une vaste opération de corruption. Selon nos câbles, c’est le Président F. Tshisekedi lui-même qui serait à la tête de la pyramide de cette maffia et obtiendrait la part du lion de l’opération. Le reste sera partagé par les autres membres notamment le Premier Ministre, Michel Sama Lukonde,  et la tête de la Ceni, en l’occurrence Dénis Kadima. Ce qui justifie d’ailleurs la présence de ces deux personnalités sur la liste des sanctions prochaines. Sur ce même dossier, l’Amérique ne saisit pas l’obstination du pouvoir à reproduire les mêmes antivaleurs qu’à l’époque de Joseph Kabila. On se souviendra que l’ancien Président de la Ceni, Corneille Nanga, son vice- président Norbert Basengezi, et un de ses conseillers Marcellin Mukolo, sont encore sous le coup des sanctions prises par le trésor américain pour corruption et surfacturation dans l’acquisition des kits électoraux avec la même société Miru system.

De leur côté, Christophe Mboso et Modeste Bahati, respectivement Président de l’Assemblée Nationale et du Sénat seront sanctionnés pour leur participation aux actes de torpillage du processus électoral. A la tête de deux chambres parlementaires rdcongolaises, ils ont orchestré l’adoption des lois liberticides et anti- démocratiques. Des textes conflitogènes qui, selon les américains, favoriseraient la tricherie électorale et plongeraient le pays dans le chaos.

Quant à Jean Pierre Bemba, l’administration américaine pense qu’il est bénéficiaire de vaste processus de corruption. En quelques mois, l’ancien prisonnier de la CPI a obtenu plus de 30 millions de dollars américains de la RD Congo dans un jeu de passe- passe judiciaire, élaboré par le Président Félix Tshisekedi pour obtenir son soutien politique. D’abord, l’ancien rebelle a obtenu 20 millions de dollars américains, suite à un jugement contre la république dans une fausse affaire d’avions envoyés à la casse par la RVA. Puis récemment, une autre affaire judicaire rocambolesque a permis à JP. Bemba d’empocher 12 millions de dollars américains sur la vente du siège de l’ex BCDC devenue Equity Bank.

Il est clair que la situation s’écorce de plus en plus pour le régime en place en RDCongo. Considéré par ses concitoyens comme un amoureux des voyages, de la jouissance et du détournement des fonds publics, le Président Félix Tshisekedi doit désormais serrer la ceinture, l’orage est en route, il risque d’être tellement impétueux et, au finish, de l’emporter.

PERO LUWARA