avril 25, 2024

RDC/Procès Rossy Mukendi : la Cour autorise la comparution d’un médecin légiste et 2 deux experts en balistique

La cour militaire de Kinshasa/Matete siégeant en matière répressive, dans l’affaire opposant le ministre public à la commissaire principale, Carine lokeso et le brigadier en chef, Tokis Kumbu, a autorisé la comparution d’un médecin légiste et deux experts en balistique dont l’un de la Police Nationale Congolaise (PNC) et l’autre des Forces Armées de la RDC (FARDC), au cours d’une audience foraine tenue lundi à la prison militaire de ndolo.

Cette autorisation fait suite à la demande des parties civiles quant à l’interprétation claire smet nette du rapport médico-légal établi après l’autopsie du corps sans vie de l’activiste Rossy Mukendi.

“Dans ce dossier, il y a un rapport d’expertise médico-légale établi par un médecin légiste, après l’étude du corps de feu Rossy Mukendi en son temps. Ce rapport nous paraît incompréhensible au vu des termes employés. N’étant pas techniciens, nous avons besoin d’un expert pour nous expliquer tous les termes médicaux employés”, a indiqué à la presse l’un des avocats des parties civiles, Me David Tshimanga.

L’avocat a motivé leur démarche par la nécessité de dissiper la confusion qui plane sur les munitions utilisées dans ce meurtre.

“Rossy Mukendi a été abattu par une balle. C’est mentionné dans le rapport médico-légal. Mais dans le dossier, il n’y a pas l’avis d’un expert en balistique. Il y a une question de taille qu’il faille relever. Entre les mains du prévenu Tokis Nkumbo qui est poursuivi comme auteur du meurtre, l’on avait procédé à la saisine d’une arme AK contenant des munitions non létales, des balles d’exercice ou en caoutchouc “, a souligné Me David Tshimanga, se demandant si une balle en caoutchouc peut donner la mort.

La rédaction